• Apparemment Mr. Jacques Attali , bien qu’il s’en défende , est bien sensible à sa judaïcité et ne rate pas une occasion pour lui manifester sa sollicitude et de  faire de  montre  de son profond intérêt, à l’égard de tous les juifs,  s’agissant de ceux  officiellement déclarés, ou ceux qui , pour une raison quelconque y ont renoncée volontairement et ne s’y attachent plus .  

         Dans le cas d’espèce,  celui du héros de livre ( 1 ) qui n’est autre que  Karl Marx, cherche-t-il  à  le dénaturer aux yeux des jeunes de ce 21ième.S  ou bien à le réconcilier avec eux , au moment où tout pour lequel ce héros  a combattu  toute sa vie, vient de s’effondrer devant leurs yeux,   par les coups conjugués de ses successeurs qui l’ont trahi dans la forme et dans le fonds  et de  ses ennemis initiaux  qui lui ont déclaré la guerre dès les débuts sans jamais lui laisser de répit ? Car auparavant, il ne semble pas  qu’un quelconque auteur de l’envergure d’Attali,  ait traité ce sujet avec autant de sérieux , de passion,  d’émotion, et d’ardeur à rapporter l’œuvre d’un grand philosophe , d’un grand économiste  et d’un non moins grand créateur , écrivain et journaliste , et dénoncer implicitement les misères qu’a connues cet homme hors de pair au sein de la société  , nationale et internationale , chose qu’ont « oubliée » de rapporter  les grands « pontes » des régimes  communistes en URSS et ailleurs , et des Partis communistes de l’ Occident et du Tiers-monde, qui ont bâti leur système dictatorial sur une déformation de ses théories, selon ce qu’en écrit  Mr.Attali

          A dire vrai, on peut légitimement se demander pourquoi Mr. Attali s’est choisi pour modèle un Karl Marx pour illustrer son argumentation sur la trahison des idées des grands hommes de l’Histoire,  laquelle  va en l’occurrence, selon lui, jusqu’à leur dénaturation. ? Beaucoup d’illustres hommes et non des moindres, ont connu dans l’Histoire le même sort, sinon pire ! Que craint-il , la susceptibilité des Chrétiens , en rappelant l’exemple de l’Evangile lui-même dont sont sortis , après Jésus, plusieurs autres vrais Evangiles ?  Ou bien parce qu’il est l’un des derniers de ces « grands juifs» qui soit le plus proche de  ses idées, et pourrait-on dire peut-être aussi de son « cœur » ? Est-ce pour rendre hommage au genre de   « Judaïcité » de son personnage dont il n’a pu ne pas en tenir compte, parce que  ressentant la chose dans son for intérieur et  sachant parfaitement que  l’intéressé lui-même en avait  abandonné plus le fonds et  la forme traditionnelle ,  pour laisser  entendre sans y  trop insister, qu’il n’était guère facile déjà à l’époque prussienne de faire partie de l’Elite intellectuelle juive, et de prétendre y exercer une influence déterminante , sans subir les rigueurs de l’esprit rétrograde , xénophobe  et raciste , prédominant  le  régime politique  en place ? Ou bien tout simplement pour ne pas faillir à sa vocation littéraire et historique de n’attribuer que des vertus au « Juif » et de conforter  la tradition de « Peuple élu » sur laquelle sa plume prolifique  s’était étendue à longueur de pages dans son livre    « Les Juifs, le monde et l’argent » ?

     

           Toujours est-il  que cette question du « pourquoi » restant suspendue, il   est  indéniable que Mr. Attali nous a offert un Karl Marx peu connu , humain , sensible et aux prises avec les difficultés de la vie et de la société , comme un Monsieur tout le monde, loin du portrait qu’en ont fait  par la suite  ses thuriféraires , communistes et socialistes à  travers le monde . En rendant à César ce qui est du à César , et  en  situant l’homme dans son véritable milieu de l’Europe du milieu du 19ième.S , cet homme qui s’est attelé à étudier objectivement la société industrielle européenne naissante , d’en dégager les maux  dont elle souffre déjà , et qui s’est essayé d’en  prévoir  « l’antidote » nécessaire  (  2  ) pour éviter les catastrophes . Ce qui n’allait pas manquer  d’influencer d’une manière ou d’une autre, sur toute l’évolution   des sciences humaines , ainsi que sur le cours politique du  20ième jusqu’à  nos jours . Mr.Attali  a raison de le souligner ; et   parle d’un groupe de savants contemporains presqu’en marge de la société  et  en mal avec elle , dispersés,   poursuivis pas les régimes et leurs polices , d’où émerge un personnage hors du commun que n’épargnent non plus, ni les tracasseries policières, ni les aléas de l’exile ou des douleurs familiales , un Karl Marx que l’auteur malgré tout,  qualifiera d’«  orgueilleux et dictatorial » et dont il a voulu à tout prix  souligner la personnalité  juive , comme si , seul un juif est destiné à être aussi grand et à souffrir autant . Et tout le livre pourrait se résumer en un long plaidoyer en faveur de la relecture de son  œuvre  , en vue   « de réinterpréter ce XIX siècle  dont nous sommes les héritiers et de comprendre comment certains de ses successeurs ont créé nos démocraties pendant que d’autres, récupérant et distordant ses idées , en ont fait la source des deux principales barbaries de l’histoire moderne ». ( 3 )     

    Mr.Attali parle certainement en son nom et de celui des pays semblables qui  se sont impliqués dans les  mesquineries et les magouilles de leur Droite politique, ainsi que dans les fanfaronnades  de leur  gente militaire,  pour n’avoir pas su s’y opposer ,  mais nullement  au nom des masses du Tiers-Monde ,  qui ont connu  elles, « les pires barbaries » des mains des propres  victimes de cette même histoire moderne  dont parle l’Auteur, d’autres Shoahs et d’autres Goulags .
          Il reste bien entendu à écouter tous ces « grands pontes »de la période communiste , qui vivent  toujours encore, et qui, il n’y a pas longtemps encore, faisaient  la loi dans leur pays.    On aimerait bien entendre par exemple un Gorbatchev sur les propos de Mr. Attali et j’ai bien peur que , pour lui, tout n’était pas noir , et que s’il y a eu des Goulags , les falsifications de l’Occident et les manipulations des spécialistes de la CIA, n’y ont pas été sans les gonfler et sans « les sortir de leur contexte » étrangères !  Nous ne  sortirions alors point de l’auberge ! 

           D’ailleurs, on ne voit pas  comment la source de  ces « deux principales barbaries »  doive remonter, même indirectement , à l’enseignement de Karl Marx , à moins que l’auteur ne cherche à faire dire à l’Histoire plus qu’elle n’en possède, surtout quant il entend, comme tout le suggère, compter la Shoah  parmi ces deux plus grandes infamies, (  ce dont  il aura raison, car elle en est une , mais pas la seule, autrement que dirait-on de l’Inquisition ). Et puis ne voit-il pas le paradoxe  d’une responsabilisation « même morale » du fondateur  du Marxisme  dans  le massacre de peuples  qui  y adhéraient pourtant sincèrement, croyant y trouver leur salut,  et dont certains n’avaient pour  « crime »  que le fait d’être juif, et non d’être  marxiste ? 

    Cependant , et malgré  toutes ces assertions que peuvent lui disputer des historiens plus spécialisés, en les contestant par des arguments moins « personnels » et plus « neutres », mais  qu’approuvent certainement des politiciens « engagés » , Mr. Attali  aura réussi à humaniser son  personnage  et à le rendre plus acceptable . Mais de grâce que l’on cesse de  brandir sa judaïcité qui  n’y  est pour rien , ni dans ses malheurs  ou ni dans sa grandeur  ; et  s’il arrive comme on peut s’y attendre,  à lui  faire traverser encore des siècles , c’est que le bonhomme le devra à lui-même, à la fécondité des ses pensées et la profondeur de ses écrits  .
          Mr. Attali nous a livré en définitive un personnage humain, débarrassé  des «  oripeaux » dont l’ont entouré ses adeptes , un être humain  hors du commun certes, mais quelqu’un qui a  vécu pleinement son temps,  qu’il a  non seulement profondément marqué , dans ses  sciences humaines et ses courants philosophiques qui s’y développaient, mais un homme comme tous les autres hommes, qui a souffert dans sa chair et son âme de l’injustice de la nature et de la société  , et qui n’a pas quitté cette terre sans avoir  payé le prix fort pour  son billet de passage.  Et c’est l’occasion pour l’auteur de  faire un « mea culpa » discret quant à la réussite des Juifs en matière d’argent , développée dans son autre livre « L’Argent , les Juifs et le Monde », en montrant un Karl Marx démuni, qui n’ arrive à pas à maîtriser ses problèmes financiers , malgré que le monde entier de l’époque lui reconnaissait en lui le grand théoricien du Capital .  
    Le lecteur serait donc  enclin à excuser l’auteur pour sa passion à tout ramener autour du « Juif », comme si rien d’exceptionnel ne pouvait sortir d’un esprit autre que juif, et d’aucuns pourraient être tentés de lui rétorquer ( pour lui rappeler seulement),que , si l’on ne croit pas à « l’origine divine »  de la Thora, qu’après tout, Moïse n’était qu’un révolutionnaire égyptien , qui a réussi  à se jouer du Pharaon, et à persuader  ses partisans à le suivre , dans l’errance à travers le Sinaï , en leur faisant miroiter   les  douceurs d’une terre que le Seigneur leur aurait promise .  (4 ) .Il ne serait donc pas étonnant que le descendant garde un peu de l’orgueil  de cet ancêtre révolutionnaire « inspiré »!
            C’est l’occasion aussi enfin pour Mr. Attali de régler avec lui,  en tant qu’égal  intellectuel , et tout en l’encensant de mille arômes, quelques petites différences qu’il estime sans doute devoir à l’inexorable effet du Temps et de l’Evolution , comme par exemple :
                          * IL  parle d’absurdité  à propos de la Musique et des Arts en général , que Marx considère, comme « des œuvres n’entrant ni dans la catégorie  de travailleurs  productifs, ni dans celle des travailleurs improductifs, bien qu’ils soient producteurs de marchandises » ( 5 ) .  Mais il se rattrape aussitôt de ce propos  blasphématoire : « Marx, qui se rend compte de l’absurdité de ce qu’il écrit là, se rassure en considérant que la musique, l’art et l’information en général sont des productions marginales , sans influence sur la dynamique globale du capitalisme. »     
                       * Il  n’est pas loin de considérer  son  « Capital » comme une nouvelle Ode dédiée  à la gloire du capitalisme , et n’hésite pas à parler de « grande influence civilisatrice du capital » ( 6 )
                       * D’autre part n’est-il  pas  bizarre que, c’est uniquement après la guerre froide ,  après que   les Communistes aient eux-mêmes commencé à vilipender  Marx et ses théories , que c’est maintenant que Mr. Attali  , socialiste de longue date et célèbre admirateur de son non moins socialiste mentor ,  vient nous  chanter les louanges de son idole retrouvée ? Est-ce pour ne pas laisser salir le nom d’un célèbre Juif ? Et si c’est le cas , pourquoi ne prendrait-il pas la peine d’aller au secours de  Maïmonide , pourtant considéré par le Judaïsme  officiel  comme   le 2ième.  Moïse,   devant  les attaques frontales d’un  Shahak, dans son estimation de la situation religieuse en Israël  ( 7  ).
                      * Attali réconcilie Marx avec le Socialisme ; mais celui-ci, s’étant lui-même déjà réconcilié avec le  Libéralisme sur maints aspects, ( en citant cette phrase de  Marx  pour appeler à une: «évolution révolutionnaire »,   au point qu’ il n’est plus difficile désormais pour l’auteur de  souligner des points de convergence de celui-ci avec le Marxisme et même  de  pousser  à leur  réconciliation. D’où peut-être son ode au « Capital » !   
    * Etonnant Attali sur un  étonnant Karl Marx : après l’avoir encensé , et rendu à sa dimension humaine , le voilà qu’il le place dans cette catégorie d’hommes , de penseurs et de philosophes dont les « idées ont été récupérées et distordues par des héritiers qui en ont fait la source des deux principales barbaries de l’histoire moderne » ; et en le proposant  à un  nouveau rôle, il cherche à nous faire , « réaliser enfin qu’aujourd’hui, au moment où s’accélère la mondialisation qu’il avait prévue, Karl Marx redevient d’une extrême actualité. ». Il omet d’ajouter parmi ces « barbaries », le colonialisme,  ( 8 )dont il n’a pas eu à souffrir il est vrai, mais que son socialisme a grandement favorisé .
                              *  Et cette « dent »  gratuite contre les Almohades , lui l’intellectuel et l’érudit en les reliant aux Nazis ( page : 416 ), sans référence à l’atmosphère de l’époque, à la chasse au Maure et au Juif en Espagne à cette époque, et    parce que certainement ils n’ont pas toléré la présence à Fez d’un Maïmonide faussement converti , alors qu’il aurait pu s’adonner à ses études tout en se présentant sous sa  confession  juive comme le prescrit et le tolère l’Islam . Et puis, que n’a-t-il pas lu les commentaires peu amènes de Mr. Israël  Shahak ( revoir :7 )sur Maïmonide lui-même , pour s‘éviter des comparaisons exagérées et peu fiables, et qui ne semblent pas correspondre à la vérité historique./.     
      
    Rabat : Janvier 2006                                        Signé :    Aïssa  Benchekroun
                                                                                    Ancien Ambassadeur

     

     

     
     

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  • Ce livre livre ( 1 ) semble confirmer que la fécondité  littéraire de l'auteur n'a point tari après  son parcours  politico-intellectuel avec l'ancien Président Mitterrand ( 2 ),   et que  son imagination débordante sous une plume prolifique , conforte largement son appétit pour la Recherche et le  Savoir, lui permettant ainsi une faconde  pour, par exemple, l'explication des  Textes sacrés, qui  ne paraît pas  connaître de limites,   puisqu'il en extrapole  ce qui convient à son argumentation  et justifie  des  « avancées » conformes à une  thèse peut-être préalablement conçue !  

            C'est ainsi que, réunissant en lui une compétence dans les magouilles des jeux  politiques en France et dans les milieux intellectuels internationaux, jointe à celle en matières financières et à un penchant certain pour les plongées historiques,  le voilà qui nous gratifie d'un énorme volume dans lequel  il traite d'un sujet qui a longtemps  troublé les hommes de religion comme les hommes de science, et leur a  occasionné pas mal  de problèmes à travers les temps et le lieux , à savoir la nature et le degré de relations entre l'Argent et l'Homme juif ! Selon l'auteur,  les rapports de ce métal/symbole   avec les  descendants d'Adam, n'auraient  singularisé que les Juifs  avec  des termes  souvent péjoratifs , et  auraient, du coup  épargné  d'autres peuplades, vivant aux mêmes époques et  non moins « adorateurs » de ce   instrument  de la richesse et de la puissance ; sans penser que  plus tard ( 3 ) ces mêmes rapports    devaient bénéficier d'une approche plue réaliste et plus humaine , instituée par une autre Religion..  Mr. Attali semble également prendre de bonne grâce  ces diverses qualificatifs ,  comme s'ils étaient innés spontanément  dans une seule et même société, constituant désormais des facteurs spécifiques communs   à un  groupement humain particulier, devenu  avec le temps  une  « Ethnie » bien  distincte.


           Ce « gène / argent »  que  d'aucuns  ont transformé   en rhésus d'identification   et transmetteur de quelques uns de leurs traits   héréditaires supposés , a servi de thème  prédominant  dans cette longue étude   qui, loin d'épuiser le sujet , se termine sans qu'on sache que sa lecture  ait  pu réussir  à en confirmer l'existence,  à l'effacer   ou à le renforcer davantage , tant il  est devenu actuellement un signe de ralliement international, auquel paradoxalement, un certain nombre des personnes concernées, et non des moindres d'ailleurs , n'ont pas hésité à recourir   pour  se tailler de grosses fortunes .  

           Mais  fort de sa laïcité intellectuelle,  certainement ancrée en lui par son milieu  ambiant  de socialisme politique, Mr.Attali ne s'embarrasse point d'un quelconque « message » divin  reçu par le peuple juif , ( pour ne pas avoir à le reconnaître sans doute pour d‘autres Prophètes, comme Jésus ou Mohamed ), et attribue toute l'histoire de ce peuple  , dans ses moments de gloire et ses moments de misère, et dans ses diverses pérégrinations à travers le temps et l'espace , à son  seul  génie et à son remarquable  instinct de survie , contribuant involontairement peut-être , à  s'appesantir sur l'idée volontairement répandue parmi les juifs non religieux, d'un caractère exceptionnel, d'une « exception » juive, qui auraient permis les « prouesses » au sein de la race humaine. Et c'est à non pas douter,  la voie ouverte, par jalousie, par esprit de médisance  ou par toute autre bassesse humaine, à la calomnie, à la méchanceté ,  et par voie de conséquences aux persécutions , aux infamies et autres ignominies.

            Mais a-t-il pour autant, en tant que socialiste, été tout à fait fidèle à la vision de cette œuvre , puisqu'il nous livre en fin de compte , non l'histoire du peuple juif  et ses rapports avec l'argent, mais bien de celle de ses riches et grandes familles qui n'étaient grandes que par leur accumulation de richesses, délaissant tous les pauvres bougres corvéables à merci qui travaillaient pour elles , et partageant certes avec elles les vilenies,  mais non point l'opulence, l'aisance et la sophistication  .  

             Telle était du moins l'auréole sous laquelle aimait se pavaner le jeune Attali, ne mettant point en question les apports des  autres facteurs spirituels ou religieux communs aux civilisations anciennes ,  jusqu'à l'irruption  de cet élément  « monétaire » qu'il mettra désormais en exergue dans ses analyses et en bonne place dans le titre de ce livre. Pour peu il disputerait la préséance aux « Tables de la Loi » et rappellerait l'épisode du « Veau d'Or ».

            Et depuis, il ne  fait plus que prêter le flanc à ses détracteurs qui l'accusent de s'être transformé en propagandiste de cette fameuse « exception  juive mais laïc » qui,  dans sa constante aspiration à la suprématie, et qui s'est déjà vue l'objet à Rome et en Espagne des pires exactions ,  et à partir de la Russie tsariste et de la Prusse, se faire également le point de mire de toutes les tracasseries de ces deux régimes , pour , quelques décades plus tard, subir les assauts d'une autre tendance raciste et xénophobe à  « l'Aryenne » en Allemagne , et à la « Russe » en URSS  ; et c'est le clash inévitable  qui donnera  l'ignominieuse   Shoah et les non moins ignobles Goulags. Et sans qu'il ait tord dans son estimation du rôle de l'argent dan l'histoire juive,  il passe silence cependant ce même rôle joué avec le nouveau venu sur la scène internationale , le sionisme idéologique , pur et dur , avec lequel non seulement « ces Cousins », mais la  Communauté internationale devrait compter , et qu'il ne serait que juste de la part de sa perspicace investigation  de lui consacrer tout un ouvrage .

            Par ailleurs, on comprend  que le Sionisme ait eu besoin de décréter une  mobilisation  générale de toutes les capacités juives , usant et abusant des jeunes talents dans les premières années de la création d'Israël  !  Mr.Attali  a dû , lui, obéir à une impulsion intérieure poue se lancer corps et âme,  et intellectuellement à sa manière,  à  faire la chasse dans son domaine d'investigation,  aux noms d'origine ou à consonance hébraïque,  et à déterrer  et proclamer comme juifs , événements, lieux ou personnalités  célèbres ayant eu dans le passé une quelconque relation avec le  judaïsme . C'est ainsi que l'on lira sous sa plume, à chaque fois qu'il s'agit d'un événement historique ou d'un  personnage de légende , il lu faut coller  une relation juive, même pour dire qu'il s'agit de converti ! C'est le cas par exemple de Reuter, de Havas , de Lassalle , de Karl Marx  pour ne citer que ceux-là, et parce que, à la déconfiture de ceux derrière ce genre de promotion du nom juif,  la qualité de juif  était de leur vivant le dernier de leurs soucis  .   Est-ce une nécessité politique et  religieuse pour la promotion de ses livres, ou tout simplement un goût de l'histoire, ou par fierté d'appartenance  à la même tribu des « Grands » qui, pour être grands, laisserait-on entendre,  que peut-être,   il faudrait être   juif ? Et de ce fait il n'a pas moins contribué , quels qu'aient été ses mobiles, à rendre au juif sa fierté.

     


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  • C'est ainsi qu'il découvre , lui le laïc et peut-être aussi l'athée , le peuple juif, son propre peuple auquel il semble adhérer de toutes ses fibres, comme étant « l'inventeur du Monothéisme » , alors que   toutes les Saintes Ecritures, font remonter celui-ci au Patriarche Abraham, ( adorateur de Dieu l'Unique),  longtemps avant le Judaïsme qui n'a commencé lui, qu'avec  Moïse et  les Tables de la Loi reçues  au Mont du Sinaï, lors de l'aventure dans le désert  au sortir de l'Egypte. Et  s'il veut,  par cette  formule/choc, proclamer que le peuple juif, en tant que peuple sémite a été le premier à adhérer à cette profession de foi déjà existante,  personne ne lui disputera  cette prétention, les deux autres Religions monothéistes se situant chronologiquement après Moïse . Peut-être aurait-il été mieux inspiré s'il avait utilisé l'expression de   « premier adhérent », auquel cas il ne pourrait qu'avoir raison parce que cette formulation  ne serait que justifiée.   A moins qu'il ne cherche à accréditer qu'Abraham est lui-même juif , ou le  père des seuls Juifs, et dan ce cas, que fait-il d'Ismaël et de sa descendance?   Le fait d'être le premier adhérent au Monothéisme en tant que groupe ne donnant  aucun droit exclusif ni aucun privilège, il ne sied point à Mr.Attali, de brandir en connaisseur ce faux  signe qui se veut très distinctif !   Que Chrétienté et Islam  venues après le Judaïsme , ne confère nullement à celui-ci  un brevet « d'invention » !  

              Et dans la même verve, il prend en charge, sans considération pour les  croyances  des autres peuples de la région, répandues dans à la même époque, en  réaffirmant péremptoirement ce qu'il a glané dans ses lectures du ‘'Pentateuque'' qu'il ne questionne même pas:   « ...En l'espace de ces 15 Siècles—au moins—ce petit peuple a fait surgir une religion , dont le tiers de l'Humanité d'aujourd'hui aura fait le socle de sa croyance , et a structuré un rapport à l'argent qui servira plus tard de fondement au capitalisme...... » (4).

              Quel sens de la  modestie ! Et quel sens de l'humilité  envers un patriarche qui n'en demandait peut-être pas tant  puisqu'il veut lui rattacher son peuple seul  ! Que fait-il de tous ces pays d'accueil , de leurs apports à la civilisation commune, de ces nations qui n'ont pas été que des « bourreaux » pour l'ethnie juive, et qui ont fait éclore chez elle « l'Insoupçonnable » et l'Inconcevable », surgis « un peu » grâce  aussi à cet « Environnement » qui n'était autrement constitué que par ces rayonnants foyers  de culture et de commerce,  éparpillés en Andalousie et en Europe occidentale .  Et quel orgueil pour un tel  qui  groupe humain qui, en dépit de ses conditions de réfugiés , n'aspire pas moins pour  acquérir la suprématie sur les autres , non par le nombre , mais par ce seul « secret » que détient le « faible, le fier et l'orgueilleux  » , celui confère la détention et l'utilisation à bon escient du pouvoir d'argent  !  Ce qui explique les récriminations des autres  et peut-être aussi leur haine à l'égard de gens   si « prétentieux  et si sûrs d'eux-mêmes »  ( 5 ).

                    Conscient des objections qui ne peuvent manquer de surgir, et qui ont surgi effectivement,  à propos de ces prétention à  la domination ,  et usant  alors   de son  savoir économico - scientifique, il se rattrape tout de suite : « .....Si l'on ne peut affirmer en toute certitude l'existence d'un peuple hébreux avant qu'il arrive en Canaâne .......Même s'il n'existe aucune preuve matérielle des événements que raconte son Livre sacré , ceux-ci resteront pour les Hébreux....une source d'inspiration morale....un acte d'espérance dans le royaume de Dieu. » ( 6 ) , et le voilà à la case départ , celle de l'élément divin qui constituera le vrai  ciment contre les tentatives de sa destruction. Et sur ce  fonds religieux  que ses rapports avec l'argent lui seront facilités , mais sans lui «épargner les rigueurs de l'adversité , dans les exiles et parmi des peuples quelques fois hostiles.

                          Il y a fort à penser que Mr. Attali , le socialiste et le scientifique  n'ajoute pas foi à cette fusion du divin et de l'aptitude personnelle dans l'Etre juif, faute de Textes  irréfutables. Il  accepte cependant ce « don » divin, alors  il aurait été mieux inspiré  et plus crédible s'il avait évoqué , comme l'ont fait d'autres écrivains avant lui, de l'existence déjà à cette époque d'une pléthore de grands penseurs , et de grands philosophes dont l'imagination fertile parcourrait les Terres et les Cieux   pour apporter aux populations secours et espoirs d'une vie temporelle plus tranquille et d'une vie ultérieure  heureuse, et  remplir les fantasmes du petit peuple. Et quel plus grand fantasme que celui de l'argent, qui s'est emparé des Juifs de ces époques , comme il a du le faire pour d'autres peuples.  Mais incapable de mentionner l'existence d'une « preuve charnelle » dans les textes sacrés , entre l'argent et le Juif, il est, lui aussi la victime des récits et des diatribes de ces époques qu'animaient les  scribes, les mécènes  et les poètes , pour glorifier ou vilipender des riches avares comme il en existe  un peu partout chez les autres . Et, au lieu de suivre la version pourrait-on dire tout è fait « laïque » des maîtres actuels de l'opinion publique , il s'est résolu de coller (sans trop forcer ) à celle retenue par les prépondérants et la hiérarchie religieuse,  et  ne point  risquer  une   quelconque

     «  excommunion »    d'aucune  sorte,  pour  devenir finalement la seule  espèce de  chantre , « mi-figue, mi-raisin » du nom de Juif de « Juif » parmi les nombreux écrivains qui se penchent sur la question , lui pourtant qui cherche à passer pour  socialiste, admirateur de Karl Marx (7 ), d'athée, de pourfendeur des dieux , et d'iconoclaste . Et c'est tout à son honneur si sa « judaïcité » lui colle à la peau ! 


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  • Ce faisant, et malgré tous les subterfuges des différentes lectures  dans les versions  des « Saintes Ecritures », et l'amalgame  des diverses interprétations auxquelles  elles ont donné lieu,  il n'échappe pas à la tendance ancienne et toujours d'actualité ,  de faire du « Juif », par « intellegence personnelle » ou par « don divin »,  une « créature à part » , un  « phénomène  unique  en  son  genre » , perpétuant sans le vouloir peut-être,  « cette  spécificité  juive » longtemps décriée à travers les âges , et  qui a causé tant de malheurs à ses adeptes .

              Ainsi,  Mr. Attali, tout au long de son livre, consignera dans chaque page, ce que l'Humanité doit au génie juif, au labeur juif , à l'efficacité de l'ouvrier et du commerçant juifs, à l'intellectuel juif et à l'érudit juif et surtout aux souffrances juives ( surtout celles des hommes certainement) ;car chose paradoxale,  s'il parle de tout son  monde avec une plume émerveillée et avec un certain enthousiasme,   jamais il ne cite la femme juive et son rôle dans la confection et la procréation de l'identité juive et dans sa pérennité à travers l'histoire ! Est-ce l'effet d'un masochisme personnel camouflé, ou la traduction  de l'attitude religieuse juive à l'égard de la femme en général ?    On est tenté de se demander s'il n'a pas, par ces silences ,  pris à son compte les idées contre lesquelles s'élève  Israël Shahak ( 8 )                                           dans son analyse du Talmud à l'égard des Goïm et des femmes .                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                         

             Il veut faire remonter toute l'histoire des transactions humaines, pour déceler  une  prédisposition naturelle, un don inné du  Juif pour ce genre d'activités, comme pour nous dire que c'est là une affaire de Dieu, semblable à la terre promise par le même Dieu au même Peuple ! Comme pour nous persuader qu'au commencement il y a eu le Juif, et pour finir il n'y aura que Lui.  Il semble bien donc que pour  Mr. Attali,  il ne fait pas de doute que le Ciel a consenti aux Juifs un don spécial dans les échanges commerciaux  et les a dotés d'un sens aigu pour l'argent , attitudes tout à fait remarquables qui iraient selon lui,  dans le sens de la promesse de la terre ,  pour  les compenser de leurs exiles passées et futurs ,  en attendant le Retour .  Tout cela se marie-t-il  parfaitement avec  un socialisme engagé  et avec un mordu des sciences exactes ? S'agirait-il alors  de sciences-fictions ? 

             On  croit rêver ! Voici un Monsieur hautement qualifié, débordant d'intellectualisme,  respirant le laïcisme par tous les pores de son être, et pour compléter sa carte de visite,  conseiller  intime d'un Mitterrand  plus agnostique que laïc,  le voilà donc qui se  met à table et nous débite  son livre de chevet dans lequel il nous étale toute sa judaïcité ! Quel  déception, car  on ne découvrira aucun secret d'alcôve, ni d'idées nouvelles ou originales sur ces sujets à vrai dire tellement rabâchés ! Mais par contre, on lira bien volontiers  à longueur de pages tous les récits concernant les malheurs de ce Peuple, comme s'il avait été désigné pour subir les châtiments  que d'autres auraient dû recevoir à sa  place !  Et quelle déception encore  pour le lecteur juif et non juif, que cet intellectuel , formé pourtant à  l'universalisme, à la raison

    qu' autant à l'objectivité scientifique ,  que  de se cantonner à la promotion  d'une seule ethnie humaine, ( bien qu'il semble s'en défendre ), et  de la soutenir contre vents et marrées , sous des prétextes  prétendument neutres , alors qu'elle n'a besoin que d'un sérieux coup de balai dans sa machine de propagande en adoptant un sens de l'objectivité ou du moi,s de neutralité dans la défense du  comportement de certains Juifs  qui ne trouve pas de mots pour des génocides  qui  n'enlèvent rien à la cruauté ni à l'infamie et à l'abomination des fours crématoires nazis !

                        Mais ne dit-on pas que chasser  le  naturel il revient au galop ? Et Mr. Attali de  continuer sur  sa belle lancée, et sans l'affirmer ostensiblement, ( renommée  et situation sociale obligent ) , et de donner l'impression  d'adhérer lui aussi au mythe du « Peuple élu » , tant par les divers dons investis en lui que par la « promesse » d'une terre au  retour d'un long exile et d'une longue errance  ! Pour lui, la Terre promise et ces dons  exceptionnels  ne peuvent être  justifiables que parce qu'ils émanent d'une volonté divine  qu'il faudra respecter à tout prix ! ( 9 )    Et de laisser entendre en outre  :

    * Que le Juif  faisant   partie de l'Elite de chaque pays d'accueil , arrivait souvent à le dominer par des moyens financiers, jusu'à le mettre quelques fois à son service .

    *Que le Juif a toujours constitué dans chaque pays, ce levain indispensable   à la levée du pain, et  cela dans tous les domaines  politiques , sociaux-économiques, financiers ,  scientifiques,  culturels  et diplomatiques.

     *Et de relancer cette invitation  au Juif à se dépasser, et à rester fidèle aux  dons que lui auraient  conférés, à travers  l'histoire et l'expérience, le Dieu  de « l'Argent et du Commerce ».

     Pour sublimer le tout,  il semble inciter  par ce livre, l'Elite juive à le rester  dans chaque pays,  et à ne pas se fondre dans le commun des Etres humains, sans constituer  pour autant une minorité à part susceptible d'être désignée du doigt pour ses « différences » et son « exceptionnalité ». Qu'est-ce à dire sinon que ce qui semble étrange , venant de la part d'un socialiste émérite et chevronné, c'est qu'il fournit ainsi , sans le vouloir évidemment,    aux « antisémites » de par le monde , les arguments de leur insidieuse et souvent criminelle propagande ?    

             Toutefois, si sa prolifération littéraire lui  permet de déborder sur  l'explication des  Textes sacrés, le poussant ainsi  à en extrapoler parfois ce qui convient  à renforcer  une thèse préalablement admise (Judaïsme/inventeur du Monothéisme (10 ) ou Juif/Argent ), elle lui fait cependant prendre conscience du danger de traiter de tels sujets, tant les sensibilités qui les entourent sont coriaces ; et comme pour  se justifier d'avoir entrepris cette œuvre, il écrit  : « Ici, le risque est grand de surestimer le rôle de l'argent dans l'histoire du peuple juif et celui de l'argent dans l'histoire du monde. En décidant de raconter cette histoire, on pourrait  laisser croire qu'il existe un peuple juif uni, riche et puissant, placé sous un commandement centralisé, en charge de mettre en œuvre une stratégie de pouvoir mondial par l'argent. ». En fait il ne surestime pas, il estime ; mais  le nier c'est en quelque sorte le confirmer, ne serait-ce qu'à moitié ; et si ce n'est pas dans l'Antiquité, c'est du moins  dans les siècles récents  et  insidieusement  à notre époque  ( par multinationales  et Banques internationales interposées ).

         Et si tout cela s'avérait vrai dans le passé, pourquoi ne le serait-il pas dans le présent , d'autant plus que ce qui a tellement bien marché auparavant  ( émaillé d accidents certes ) avec des moyens rudimentaires , ne pourrait que mieux réussir  avec les atouts technologiques sophistiqués modernes ? La différence est que les peuples en sont aujourd'hui  conscients . 

         Amoureux à sa manière de son peuple  sans  être critique de certains de ses côtés,  poète de cette liaison sans  s'apercevoir ou admettre le côté incestueux et parfois  criminel de sa nature,  Mr. Attali n'est pas dupe d'une telle concentration d'argent entre les main d'une minorité .  Il en a donné des exemples pour ce qui est de l'argent occidental dans le déclenchement des guerres passées ou dans les récents soulèvements révolutionnaires des temps modernes , et bien entendu quelques fois dans l'empêchement  de l'établissement d'une paix juste. Et cet argent « international »  et souvent « supranational » auquel  doit se mêler tout naturellement   l'argent juif, pour ne pas dire celui des nantis juifs,  Mr. Attali serait certainement inspiré d' y jeter son coup d'œil fureteur d'expert qui rendrait , sans grandiloquence pour le dire, un grand service à l'humanité, et d'abord à son propre peuple,  réunis pour une fois dans une tentative commune de compréhension de cet instrument de puissance  occulte tant décrié de nos jours .


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  • Et finalement, on n'a pas manqué de remarquer que dans ce contexte de l'argent et des Juifs, Mr. Attali ne s'est point attardé sur ce qui ressemble à un « spot publicitaire »  cher aux politiciens européens, et qui consiste à qualifier toute  la civilisation européenne de « judéo-chrétienne », pour nous expliquer  si  elle est doit plus à  cette union de l'argent avec le judaïsme qu'à d'autres paramètres,  religieux et culturels ceux-là, qui ont tellement marqué les rapports entre Chrétienté et Judaïsme. Silence total sur cet aspect ; et pourtant ! L'accusation est courante, que certains intellectuels juifs ne s'accrochent à cette notion, plus peut-être que l'Occident chrétien traditionnel lui-même,  que pour détourner l'opprobre que provoquent les dérivent de leurs extêmistes sionistes et qui risquent de retomber sur tout le judaïsme . Et en  intitulant son livre comme il l'a fait,  l'auteur a-t-il voulu limiter, ou plutôt concentrer,  les relations humaines des Juifs avec le reste du monde, sur uniquement l'argent et la puissance qu'il procure ? Il n'aurait  fait  alors qu'inciter ses critiques  par la même occasion,  à penser que malheureusement chez certains , le règne de l'argent prévaut sur celui de  leur judaïcité. / .    

    Notes : ( 1) Voir« Les Juifs, le monde et l'argent » par Jacques Attali

    Ed. Fayard.

    (2)Voir la série Verbatim, publiée du vivant du Président  Mitterrand et , dit-on, avec sa connivence et sous sa  haute protection contre les jaloux et les envieux de l'entourage du

    « Monarque » républicain.( 3 ) :Il serait intéressant de relever qu'en ces temps-là, alors que tous les exégètes essaient d'insister , et parmi eux aujourd'hui Mr.Attali , sur cet acharnement du Juif pour l'Argent ( générant souvent l'Usure ) , une autre Religion prêche au contraire  de s'en détacher, décrétant  même un impôt spécial « la Zakate » et incitant les fidèles à  se le procurer uniquement   que par des sources licites , et à éviter des causes illicites pour le dépenser . (  4 ) Voir page 16 du même  livre.  Dans la même ligne de pensée, il aurait pu ajouter que la Chrétienté  n'a vu son expansion que grâce  aux souffrances du juif Jésus ;  ce serait alors la négation de toute  Révélation .  ( 5 ) La formule est du Général De Gaule .( 6 )Les jalousies entre Grands des tribus et les haines familiale ne seraient pas, selon les exégètes les plus sérieux ,étrangères aux grands schismes de ces temps-là qui se sont développés et se sont transmis àaux descendants, jusqu'à prendre les allures « d'exodes » qui n'ont aucune relation avec un commandement divin quelconque .( 7 ):Voir cet autre livre du même auteur : « Karl Marx » ou « l'esprit du monde » (Edit.Fayard) dans lequel il insiste sur la judaïcité de l'auteur du « Capital » bien que l'intéressé l'ait officiellement et publiquement reniée .( 8 ) A lire  « Jewish Hystory , Jewish Religion   by  Israël  Shahak . “ Pluto PRESS” .Londres .   L'Auteur  y décrit les dures prescriptions du Talmud à suivre vis-à-vis  des Goïm et des femmes . On peut saisir  alors les mobiles profonds du comportement quasi  « inhumain » de certains secteurs de la société israélienne actuelle ainsi que de celui de la Hiérarchie rabbinique  à l'égard de tout ce qui n'est pas juif  , mais aussi à l'égard des femmes juives qu'ils traitent de tous les noms.   ( 9 ) Nous sommes loin de l'homogénéité intellectuelle de l' entourage du Président Mitterrand ! A moins qu'il n'ait été une sorte de « taupe »  à l'intérieur de l'équipe du Président, comme  s'amusait à le laisser entendre certains de ses collègues pour le taquiner  ! ( 10 ) Profession de foi en contradiction avec toutes les Saintes Ecritures qui ont établi que leMonothéisme est né avec Abraham,  longtemps avant le Judaïsme, lequel n'a commencé qu'avec Moïse et les Tables de le Loi .


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